“Il faut oser l’avenir” a clamé Van Espen qui dit également vouloir réinventer et moderniser l’action provinciale. Et l’avenir de l’institution ? Pour lui, “la majorité provinciale n’est pas conservatrice. Elle entend proposer au Parlement et au gouvernement wallon une réforme, sans préjugés, de l’institution dans un esprit volontariste, convaincue qu’un changement et nécessaire mais pas à n’importe quel prix. L’intérêt supérieur du citoyen devra primer sur toute autre considération”.
Après que chaque député provincial ait détaillé le programme propre à ses compétences, le député-président reprend la parole pour présenter les enjeux majeurs pour la province. La recherche d’un meilleur équilibre entre ruralité et zone urbaine est un de ces enjeux parce qu’il faut veiller à ce que les zones rurales aient autant de capacité de développement que les zones urbaines. Ensuite, l’adaptation des politiques aux enjeux qui découlent du vieillissement de la population : il est nécessaire d’impulser le développement d’initiatives pour garantir le bien vieillir dans toutes ses dimensions sociales, culturelles, sanitaires,…
Autre enjeu : l’évolution des métiers. La Province doit adapter ses formations aux nouveaux métiers et aux besoins de son territoire et en faciliter l’accès. Enfin, il faut tenir compte de l’évolution numérique et inscrire le territoire dans les programmes de smart cities et smart rurality tout en luttant contre la fracture numérique notamment en zone rurale.
LEF